Jan 30, 2018 | Non classé

Jérôme Giusti, le pragmatique du droit

Président de Droits d’urgence depuis 2015, Jérôme Giusti est l’associé de l’ultra-moderne cabinet 11.100.34 investi sur le marché des start-up. Son ambition générale : rendre le droit plus accessible et lisible.

D’un noir brut, épuré comme un monochrome de Soulage, les couloirs en ciment et la porte d’entrée au 4 e étage du cabinet 11.100.34 font davantage penser à ceux d’une start-up qu’à ceux d’une structure d’avocats. « Nous avons repris les codes de nos clients », confirme Jérôme Giusti, l’un des trois associés.JCPG-Pragmatique-Droit
Cofondé en 2007, le cabinet a rejoint voilà deux ans le populaire quartier des Petites écuries dans le 10 e arrondissement de Paris. « Nous connaissions le droit des technologies pour les grands comptes et il a fallu s’acculturer avec l’univers start-up dont nous sommes désormais familiers ». L’excollaborateur de Deloitte et Herbert Smith, ses associés et leur vingtaine de collaborateurs proposent à leur clientèle, de jeunes
entrepreneurs et de grandes entreprises, des outils d’innovation technologique et juridique. Cela passe par la signature électronique, l’open source, l’open data, la blockchain, l’ICO (Initial Coin Offering) qui consiste à lever des fonds en cryptomonnaie pour un produit ou un service amené à se développer. Ou encore le legal design qui permet aux interlocuteurs de comprendre une stratégie ou une consultation juridique grâce à des schémas et des dessins pédagogiques. « La pierre angulaire de mon action, c’est de rendre le droit plus accessible, intelligible et ouvert, sortir de l’opacité juridique qui empêche les gens d’accéder au droit, résume Jérôme Giusti.
Je désapprends ce qu’on a pu m’enseigner à l’école pour réapprendre en moins formaté ». Voilà deux ans, le cabinet a lancé le site Jurismatic. Les start-up y trouvent, en accès libre et gratuit, contrats et informations juridiques. Pour les associés de 11.100.34, « l’information ne tue pas le conseil » car la valeur de l’avocat ne se trouverait plus désormais dans la réalisation de templates (modèles). « Je fais partie de ceux qui pensent qu’en fournissant plus d’informations, les clients viennent à nous », assume l’associé …

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Publié par LA SEMAINE JURIDIQUE – ÉDITION GÉNÉRALE – N° 43 – 23 OCTOBRE 2017 – © LEXISNEXIS SA

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